Église Saint Hilaire de Tincques
L’église de Tincques est dédiée à Saint Hilaire. Construite entre le XVème et le XVIème siècle. Deux chapelles voûtées ont ensuite été ajoutées, alors que la terre de Tincques appartenait à la maison de Lens.
On a vu longtemps les armes des seigneurs de ce nom aux vitres du chœur et de l’église. Le clocher est une tour carrée, surmonté d’une flèche, le tout en pierres grises, mais taillées, on y voit la date de 1773.
Avant 1789, Tincques rassortissait à la gouvernance d’Arras et au baillage d’Avesnes-le-Comte. Quant au spirituel, il était au doyenné d’Aubigny.
La chapelle Notre Dame de Grâce
La chapelle a été restaurée sur un sanctuaire ancien en 1897, par la famille CAPY et bénie le 28 septembre 1897. Fortement dégradée ces dernières années après avoir subi les affres du temps et menacée à terme de destruction, la municipalité n’ayant pas identifié son propriétaire a initié la restauration de la chapelle Notre-Dame de Grâce de Béthencourt faisant partie désormais de son patrimoine culturel.
Elle a été restaurée en 1999 et 2020.
Chapelle Notre Dame consolatrice des affligés
Incluse dans une propriété de la rue principale. Elle est constituée d’un beau fronton chantourné portant le vocable et des pilastres encadrant une large porte. La façade en pierres ne manque pas d’élégance. A l’intérieur, le petit autel à retable supporte la statue de la dévotion.
Elle fut fondée par Julie GALLET, à la demande de la dernière volonté de son fils décédé. La chapelle fut bénie le 16 juin 1861 et a été vendue à l’association diocésaine le le 28 novembre 1861 par les héritiers de Marie-Louise CAPY.
Elle a été restaurée en 2001 et 2020.
Le monument aux morts se situait autrefois devant le cimetière lorsque ce dernier se trouvait devant l’église. Il fut déplacé, y compris le monument dédié au docteur Edmond THERET, pour y agrandir la place et y construire un parking.
Ce monument fut érigé par souscription publique sur une initiative des anciens combattants de la commune le 20 juin 1920, en l’honneur des enfants de la commune de Tincques morts pour la patrie au cours de la guerre 1914-1918.
Souvent vues sans être regardées, il représente le coût en vies humaines d’une histoire qui, si elle ne se répète pas, bégaie parfois.
Les noms gravés ne sont pas de vains signes tracés sur une pierre morbide, ils témoignent que des hommes sont morts en voulant défendre des valeurs, dont ils avaient une conscience précise ou diffuse mais qui les dépassaient et les poussaient en avant, sans distinction de condition sociale, de couleur de peau, de religion.
Vers 1844, la première école des garçons a été construite rue de la gare. L’école des filles a quant à elle été construite en 1855 rue des anciennes écoles, sous le nom de “maison d’éducation pour les filles”. Ces deux écoles séparées seront rassemblées en une seule et même école mixte en 1956, dans la rue de la gare non loin de l’école des garçons.
Par ailleurs, en 1947 est créé le centre d’enseignement ménager de Tincques accueillant entre 40 et 60 jeunes filles. Ce centre avait pour but de “donner un enseignement complémentaire indispensable aux futures mamans“.
La ducasse – patrimoine culturel immatériel
Organisée à l’époque le deuxième dimanche du mois de septembre, (actuellement fin août) la ducasse est un moment fort de la vie de la commune. Installée pour trois jours sur la place du village, elle est l’occasion de nombreuses festivités.
Jusque dans les années 1970, des concours de javelots et de pigeons étaient organisés. Les gagnants se voyaient dotés de lots divers et variés.
Dès sa création en 1919, la fanfare s’est jointe à l’évènement et donne tous les ans un concert ou participe au défilé.
Entre 1920 et 1925, un défilé carnavalesque organisé dans les rues de Tincques que l’on appellera les Barabas est lancé. Le dimanche de la ducasse des groupes déguisés envahissent les rue de Tincques. Ce sont les habitants du village qui prennent en main l’organisation et la préparation de la fête, cousant des costumes, fabricant et créant des chars…
Les Merles Blancs, groupe de musiciens formé de quatre habitants de Tincques et des villages voisins se produisent pour la première fois au bal de la ducasse de 1936 et connaissent un grand succès. Leur slogan : “une soirée les Merles Blancs est garantie succès probant “.